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La série a fait ses débuts le 8 février 2017. Et alors que la saison 2 vient tout juste de débuter sur FX, revenons ensemble sur la première saison !

De quoi ça parle ?

David Haller, qui a été diagnostiqué schizophrène, se retrouve dans un institut psychiatrique dans lequel il fait la connaissance de Sydney, une autre patiente avec qui il se lie très rapidement. Une romance s’installe entre eux mais un beau jour, Syd quitte l’établissement. Lorsqu’elle revient chercher David, elle lui explique que tous les phénomènes étranges survenus au cours de sa vie ne sont pas le fruit d’une maladie mais que le jeune homme est en réalité un mutant, possédant de puissantes aptitudes. Aidés d’autres mutants, ils cherchent alors à décrypter ses souvenirs et son subconscient afin de trouver plus de réponses et d’éclaircir les zones d’ombres.

Une réalisation qui en met plein la vue

La saison 1 comporte 8 épisodes, d’une durée variant entre 40 et 60 minutes, au cours desquels on a le loisir de se promener, accompagnés des personnages, au coeur de la mémoire et de l’inconscient de David. Un concept très intéressant qui est incontestablement mis en valeur par la réalisation originale et surprenante de la série.

Les scènes, très travaillées, sont ordonnées de façon à quelque peu embrouiller le spectateur. Quant au rendu visuel, caractéristique à la série, il est impressionnant. Ne songez pas à regarder Legion distraitement, en fond sonore tandis que vous vaquez à vos occupations, car le côté visuel est ici l’élément dominant. La série s’apparente à un voyage au coeur de l’esprit humain, le tout agrémenté de science fiction. Une combinaison qui fonctionne plutôt bien.

Une série de super-héros pas comme les autres

Inspirée de l’univers X-Men, cette série de super-héros a donc l’avantage de s’éloigner quelque peu des schémas classiques. Et dans un paysage télévisuel dans lequel les séries DC et Marvel se bousculent, il s’agit d’une qualité assez rafraichissante. Étant donné que de nombreuses scènes prennent place dans l’esprit d’un personnage, l’action et l’avancée générale des évènements de l’histoire peuvent paraitre ralentis et ainsi donner une impression de stagnation, ce qui peut parfois décourager. Concernant le dénouement de la saison, il ne s’agit probablement pas de l’épisode le plus marquant ni le plus réussi d’un point de vue scénaristique. À voir donc ce que la saison 2 nous proposera ensuite.

C’était en tout cas également un réel plaisir de retrouver Dan Stevens (Downton Abbey) dans le rôle principal.

3 éléments qu’on a particulièrement aimés

• Le personnage de David, pour qui on se prend rapidement d’empathie. On a réellement envie de savoir ce qui lui arrive et de le voir s’en sortir. Sa romance peu commune avec Sydney est également touchante. En ce qui concerne les autres personnages, on dira que certains sont plus intéressants que d’autres.
• L’intrigue. Les réponses à nos questions sont disséminées à travers les épisodes et dès le pilot, on a vraiment envie d’en apprendre plus. Ajoutons à cela que les scénaristes sont très forts pour nous retourner l’esprit et nous faire constamment douter de ce qui nous est présenté.
• Le rendu des scènes. On insiste à nouveau là-dessus, que ce soit visuellement ou auditivement, le travail de réalisation est remarquable. On se souvient notamment de la scène, pour n’en citer qu’une, où David émet des théories sur son passé à l’aide de dessins sur un tableau.